Démarche à adopter :
Résultats :
(1) Temps de résidence de l'eau dans les calottes glaciaires :
Volume du réservoir : 2.4 107 km3
Somme des flux entrants : 2000 km3/an
Temps de résidence : 12'000 ans.
(2) Temps de résidence des eaux du lac Léman :
Données
disponibles
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Temps
de résidence
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Volume
du réservoir : 89 109 m3
Somme
des flux sortants : Emissaire (7,9 109 m3)
+ Evapotranspiration (négligé) + infiltration (négligé)
= 7,9 109 m3
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Temps
de résidence : 11,3 ans.
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Volume
du réservoir : 89 109 m3
Somme des flux entrants : Affluents (6,8 109 m3) + Précipitations (0,70 109 m3) = 7,5 109 m3 |
Temps
de résidence : 11, 8 ans
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Pour le Léman les données sont de loin incomplètes pour
obtenir un bilan hydrologique nul. En effet bien des cours d'eau se jetant dans
le lac ne sont pas pris en compte (flux entrants), alors que l'évaporation
d'un tel plan d'eau est très importante (estimée à 950
mm/an selon l'Atlas hydrologique de la Suisse, Planche 4.1).
C'est pourquoi le temps de résidence est de 11.8 ans si l'on considère
les flux entrants, alors qu'il est de 11.3 ans avec les flux sortants (évaporation
non comprise).
(3) Temps de résidence des eaux contenues dans la zone non-saturée de la plaine aventicienne de la Broye :
Les calculs peuvent se faire uniquement en considérant une surface de
1 mètre carré et pour une profondeur de 1.5 mètres. Le
volume d'eau contenu dans un mètre cube est de 0.25 m3 (humidité
volumique du sol), donc de 0.375 m3 en considérant un volume de sol de
1.5 m3. Puisque les précipitations sont estimées à 900
mm/an, ce qui équivaut à 0.9 m3/an et par mètre carré,
le temps de résidence est donc de 5 mois.
Réponse Exercice 2
Démarche à adopter :
Résultats :
1) Le bassin versant de la Broye étant considéré comme un système hydrologiquement clos, on peut vérifier l'égalité de l'équation du bilan hydrique en utilisant successivement la lame précipitée mesurée à Payerne et à Romont. Les résultats du calcul sont présentés dans la figure suivante :
2) Si le bilan hydrologique peut être aussi bien positif (P > ET + Q) que négatif (P < ET + Q) d'une année à l'autre (figure ci-dessus), pour un bassin versant n'ayant ni glacier ni lac comme celui de la Broye (i.e. sans stockage), il doit être proche de zéro lorsqu'il est établi sur une longue période. C'est pourquoi le bilan établi avec les pluies de Payerne est manifestement faux, et dans une moindre mesure celui déterminé à l'aide des pluies enregistrées à Romont aussi. A cela deux explications :
3) Il en ressort des explications données ci-dessus que l'amélioration
de l'estimation du bilan hydrologique nécessite une meilleure représentativité
des mesures.
Ainsi pour la pluviométrie il conviendrait d'augmenter le nombre de stations
de mesure, permettant de mieux appréhender la variabilité spatiale
des précipitations. A défaut il faudrait ajuster la lame précipitée
observée à l'altitude moyenne du bassin à l'aide d'un gradient
altimétrique des précipitations, généralement disponible
dans la littérature. Le même principe devrait être appliqué
à l'ET0, ou encore mieux à l'évapotranspiration réelle
ETR.