Hydrologie Générale
Prof. André Musy
Section SIE et GC
4ème semestre 2004


QUIZ 03 - Les précipitations

1. Vrai - Faux  
    Les nuages sont formés, par accumulation dans les hauteurs de l'atmosphère, de minuscules gouttelettes d'eau.
    Les noyaux de condensation sont constitués de particules provenant des éruptions volcaniques, de poussières arrachées au sol, de poussières de combustion, de pollens, etc.
    Une masse d'air qui s'élève se réchauffe, ce qui provoque l'évaporation des fines gouttelettes d'eau au sein du nuage.
    Le phénomène de condensation de vapeur d'eau sur les gouttelettes d'eau des nuages n'est pas suffisant pour former des gouttelettes de précipitation.
    Le processus de coalescence est le processus par lequel les molécules d'eau s'évaporent de la gouttelette d'eau du nuage pour aller se solidifier sur le cristal de glace qui devient plus gros, puis tombe.
    Le processus de Bergeron est le processus par lequel les gouttelettes au sein d'un nuage entrent en collision entre-elles et grossissent pour finalement tomber.

 

2. Les précipitations...
  sont dites stratiformes lorsqu'elles résultent d'une ascension rapide des masses d'air dans l'atmosphère.
  sont dites convectives lorsqu'elles sont très localisées et qu'elles sont produites par l'instabilité convective de l'air.
  de type orographique sont très importantes en région montagneuse.
  associées à des nuages de types "stratus" couvrent de grande étendue, elles durent longtemps mais sont de faible intensité.
  associées à des nuages de types "cumulus" sont très étendues, de courte durée mais très intense.
  sont très variables dans le temps aussi bien à l'échelle annuelle qu'à celle d'un événement pluvieux.
  présentent une variabilité dans l'espace très faible et ceci quelle que soit l'échelle spatiale prise en compte (régionale, locale, etc.).

 

3. Vrai - Faux  
    Un pluviographe est un pluviomètre comportant un dispositif d'enregistrement en continue des hauteurs de précipitation.
    Un pluviomètre fournit une mesure régionale des précipitations.
    L'intensité des précipitations lors d'un évènement pluvieux est obtenue à partir des mesures d'un pluviographe.
    Plus le réseau de pluviomètres est dense et plus l'ensemble des mesures est représentatif de la lame d'eau tombée sur une surface donnée.
    La structure d'une averse n'influence pas le comportement hydrologique du bassin versant.
    Une carte d'isohyètes est une représentation graphique de la distribution spatiale d'une précipitation sur une période de temps donnée.

 

4. Avec un pluviomètre, on a mesuré une précipitation de 12 mm. Combien cela représente-t-il en volume par unité de surface ?
  1200 l/ha
  120 m3/ha
  12 m3/ha
  1,2 l/m2

 

5. Répondez aux questions ci-dessous à partir de l'observation des deux figures A et B suivantes :

  Que représente la figure A ? Que représente la figure B?
 
   
  Est ce que la figure B peut être rattachée à l'événement présenté dans la figure A ?
  Oui Non  
  A quel type de précipitations correspond l'événement de la figure A ?
   

 

6. Quelle est la valeur moyenne des précipitations tombées sur le bassin versant ci-dessous ? Utiliser la méthode des polygônes de Thiessen.
 
  [mm]

 

7. Parmi les méthodes ci-dessous, laquelle ou lesquelles n'est / ne sont pas utilisée(s) pour calculer la pluie moyenne sur un bassin versant si le relief du bassin n'est pas homogène ?
  La méthode de Thiessen.
  La moyenne arithmétique.
  Le krigeage.
  La méthode des isohyètes.

 

8. Le temps de retour d'un événement considéré est défini par T = 1 / p, ou p est la probabilité ...
  de non-dépassement de l'événement au cours d'une année quelconque.
  de dépassement de l'événement au cours d'une année quelconque.

 

9. Vrai - Faux  
    Une pluie de fréquence centennale se produit tous les cent ans.
    La probabilité et le temps de retour ne sont que des estimations de l'invraisemblance de l'événement considéré.
    Le temps de retour est la durée moyenne séparant deux occurrences de l'événement considéré.
    Les temps de retour sont supérieurs ou égaux à un an car la probabilité de la formule T=1/p est nécessairement inférieure ou égale à 1.
    Le temps de retour est lié aux notions de régularité des phénomènes extrêmes.
    Un temps de retour peut s'appliquer à des évènements qui ne se sont pas produits et qui ne se produiront peut-être jamais à l'avenir.

 

10. Les courbes Intensité-Durée-Fréquence...
  traduisent graphiquement le fait que pour une durée de pluie donnée, plus le temps de retour est grand et plus l'intensité moyenne maximale sera importante.
  permettent de calculer des pluies de projets.
  permettent d'apprécier la répartition spatiale de la pluviosité sur un bassin versant donné.
  sont construites à partir d'ajustements fréquentielles de séries de pluies extrêmes qui utilisent la loi de Gumbel.
  sont établies sur la base de l'analyse d'averses enregistrées à une station au cours d'une longue période.

 

11. Pour une région donnée, la quantité d'eau qui tombait habituellement en une année (700 mm) est tombée en un mois provoquant des crues dommageables. Ceci s'est produit en 1979, 1988, 1991, 2000 et 2001 au cours des 25 dernières années.
  Quelle est la probabilité d'occurrence de ce phénomène ?
  [%]
  Quel est son temps de retour ?
  [ans]
  S'il a lieu en 2004, a-t'il autant de chance de se produire en 2005 ?
  Pourquoi?

 

12. Quelles séries de précipitations peut-on utiliser pour construire des courbes IDF dans une région donnée selon la loi de Montana ?
  Série de maximums annuels de pluies journalières pour une période d'au moins 20 ans.
  Série de maximums annuels de pluies horaires pour une période d'au moins 20 ans.
  Série de maximums annuels de pluies sur 3 jours pour une période d'au moins 20 ans.
  Série de maximums annuels de pluies sur 5 jours pour une période d'au moins 20 ans.

 

13. Vrai - Faux  
    Pour certains épisodes pluvieux, plus on s'éloigne du centre de l'averse et plus l'intensité de la pluie est faible.
    Le coefficient d'abattement est le rapport de la hauteur de pluie moyenne au minimum ponctuel de précipitations.
    L'analyse des hauteurs des précipitations en fonction de la surface concernée permet de construire des courbes " hauteur de précipitation - surface".
    Plus l'averse concerne une grande superficie, plus le coefficient d'abattement sera faible
    Plus l'averse est de courte durée, plus le coefficient d'abattement sera important.